Un petit tour du monde des voix féminines… loin d’être exhaustif !
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GAYE SU AYKOL
La fantastique chanteuse turque n’attend pas le nombre des années pour affirmer un talent plein de fraîcheur, épaulée par un groupe virtuose. C’est en un pétaradant vol du bourdon que s’envole l’artiste anatolienne, adepte d’un rock psychédélique qui ne connaît pas les frontières.
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ALELA DIANE
L’immense californienne touche une fois de plus au cœur avec ce ‘Never easy’ qui évoque la transmission générationnelle de mère à fille, fille devenant mère à son tour. Tissée d’amour et de souffrance, cette méditation toute en retenue touche à la grâce et à la résilience.
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SUSHEELA RAMAN
L’anglaise d’origine indienne aime se frotter aux autres cultures et aller à la rencontre de l’inédit. C’est encore une fois le cas sur ce dernier album où elle établit un terrain de jeu avec un orchestre de percussions traditionnelles balinais, le gamelan. Ce ‘Going down’ est une veritable suspension aérienne au sein d’un programme où brillent ses exceptionnelles capacités vocales.
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HUONG THANH
Initiée par le guitarist de jazz Nguyên Lê comme une réflexion sur ses origines vietnamiennes, sa collaboration avec la chanteuse Huong Thanh a donné naissance à quatre albums, étalés sur une dizaine d’années. Le projet a permis de moderniser des mélodies traditionnelles en pratiquant des croisements inattendus avec d’autres styles musicaux. Un met mutant, exquis et raffiné !
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BEBEL GILBERTO
Easy listening, oui. Avec Bebel Gilberto, tout est fluide et semble facile, léger et vaporeux, tout flatte et carresse l’oreille. Mais ne nous y trompons pas, c’est tout un art que de trouver le bon équilibre et de ne jamais sombrer dans la facilité ni dans la mièvrerie. Pari réussi pour cette enchanteresse brésilienne.
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NATACHA ATLAS
La diva égyptienne avait connu son plus grand succès avec ‘Mon amie la rose’, une chanson de Françoise Hardy. Elle réitère l’art de la reprise avec ce titre délicieusement arabisé de James Brown, auquel elle confère une nouvelle portée féministe.