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rokia

De France et d'ailleurs...

Publié le

Cocorico mais pas que... débutons par un peu d’affaires étrangères.

 

ROKIA KONÉ & JACKNIFE LEE

‘Shezita (take a seat)’ extrait de l’album “Bamanan”



 

C’est l’échappée belle pour l’une des Amazones d’Afrique, ce collectif féministe malien formé il y a 10 ans avec Angélique Kidjo.

 
L’histoire de ce disque est étonnante et sans frontière. Comme tant de réalisations d’aujourd’hui, elle se déroule par fichiers interposés. C’est ainsi que des enregistrements réalisés à Bamako en pleine pandémie transitent jusqu’en Californie où le producteur irlandais Jacknifee Lee, connu pour son travail avec U2 ou REM, est lui-même isolé dans son studio.

 
Sous l’égide de Real World, le fameux label créé par Peter Gabriel pour promouvoir les ‘musiques du monde’ auprès des publics occidentaux, sort le fruit de cette rencontre inattendue.

 
La superbe voix de Rokia Koné, aussi pure que puissante et porteuse de la tradition mandingue, se mélange aux sonorités électro-pop pour un appel à la danse vibrant et intense.

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NOUVELLE VAGUE

‘People are people’ extrait de l’album “Should I stay or should I go?”



 

On était sans nouvelle depuis quelques années et tout portait à croire que le chapitre était clos. C’est donc avec surprise que l’on accueille cette nouvelle sortie du projet de Marc Collin, producteur et musicien (sans son acolyte Olivier Libaux, trop tôt disparu).

 
L’idée est simple : reprendre des titres emblématiques de la période new wave en mode décalé et les faire interpréter par de nouvelles chanteuses. On a vu ainsi passer dans les rangs Camille, Olivia Ruiz, Cœur de Pirate, Helena Noguerra, Yael Naim et même Vanessa Paradis (pour n’en citer que quelques-unes).

 
D’une rythmique Motown on passe à un balancement reggae, une balade orchestrée succède à une bossa nova mais toujours en douceur.

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MAXWELL FARRINGTON 
& LE SUPERHOMARD

‘The boat’ extrait de l’album 
“Please, wait...”



 

Il existe encore des crooners et l’australien Maxwell Farrington en est la preuve vivante. Sa voix chaude et généreuse nous enchante. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, c’est l’occasion de célébrer également le talent d’un arrangeur hors pair dans la personne de Christophe Vaillant plus connu sous le pseudonyme de SuperHomard. Les cordes et les cuivres n’ont pas de secrets pour lui, ni la pop musique dans sa forme la plus élégante et classique.

 
Entre ces deux-là c’est l’alchimie miraculeuse, reproduite sur ce deuxième album qui aligne splendeurs et réussites comme à la parade, épaulés par des musiciens de l’Opéra de Nancy pour un supplément d’ampleur.

 
Quelle chanson choisir ? Allez, prenons la première. Mais les autres sont toutes aussi bonnes.

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ASTRAL BAKERS

‘Shelter’ extrait de l’album “The whole story”



 

Réunis par l’amitié et l’amour de la belle musique, ces boulangers astraux (oui, ça sonne mieux en anglais) sont des hommes de l’ombre. Ceux que l’on appelle communément des requins de studio.

 
Le plus connu, Sage (de son vrai nom Ambroise Williams) a déjà deux albums à son actif et s’était fait remarquer avec son premier groupe Revolver (une référence au chef d'œuvre des Beatles). Il a collaboré, entre autres, avec Clara Luciani, Woodkid, Lomepal ou Eddy de Pretto. Ses comparses ne sont pas en reste et peuvent citer Pomme, November Ultra ou Fischbach à leur actif.

 
Ils qualifient leur musique de ‘soft grunge’ et “Shelter” vous donne un aperçu de leur talent mélodique et de leur aptitude à développer une ambiance planante et électrique.

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ORANGE BLOSSOM

‘Alsira’ extrait de l’album 
“Spells from the drunken sirens”



 

Depuis 30 ans, ce groupe nantais poursuit une carrière discrète ponctuée d’un album par décennie. Il fut remarqué par Robert Plant, ex-chanteur de Led Zeppelin, qui leur offrit la première partie de son groupe pour une quinzaine de concerts.

 
Ce qui caractérise cette formation c’est la rencontre sophistiquée entre un rock moderne et la musique arabe classique, ainsi que quelques incursions en d’autres contrées.

 
Nappé des cordes du Quatuor Vélasquez, empreint d’effluves électro, on se laisse porter par la voix de la syrienne Hen Ahmed, sur un Alsira ponctué d'étincelles de oud.

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