
Jazzzzzzz!!!!!
DOMINIC MILLER
‘Saint Vincent’ extrait de l’album “Absinthe”
Ce guitariste argentin passé par les Pretenders et Level 42, collaborateur de Sting sur plus d’une dizaine d’albums, possède un CV qu’il serait trop long de détailler ici.
Il développe parallèlement une carrière solo jazz, notamment sur le label ECM qui nous intéresse ici avec un disque d’une grande sensibilité.
Inspiré par les peintres impressionnistes, incompris en leurs temps et “découverts” par les américains, il tient à leur rendre hommage dans des compositions à l’écriture subtile, portée par un quintet au top niveau.
Un régal de musicalité !
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MILES ELECTRIC BAND
‘Over my shoulder’ extrait de l’album “That you not dare to forget”
Un mini album qui commémore l'empreinte indélébile que le géant Miles Davis a laissé sur le jazz et qui, sur ce morceau, se double d’une célébration du P-Funk de George Clinton.
La liste est longue de ceux qui sont venus au rendez-vous : Stanley Clarke, Ron Carter, Darryl Jones et Marcus Miller pour les basses et contrebasse, John Scofield et Vernon Reid à la guitare électrique, Nas au rap, Lenny White ou Vince Wilburn aux batteries, Bernard Wright aux claviers, pour ne citer que les plus connus. On ne s’étonnera pas de croiser quelques individus suspects ayant participé au grand œuvre de celui que l’on surnommait le Prince des Ténèbres.
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SHABAKA
‘End of innocence’ extrait de l’album “Perceive its beauty, acknowledge its grace”
Une proposition étonnante de la part de Shabaka Hutchings, plus connu jusqu’ici pour son travail avec le groupe de jazz britannique Sons of Kemet qui pratiquait un groove répétitif et énergique.
Ici, il s’agit d’une méditation apaisée où Shabaka a quitté le saxophone pour se consacrer aux flûtes, au shakuhachi (flûte japonaise), à la clarinette...
Il s’entoure d’invités tels qu’Esperanza Spalding à la contrebasse et Lianne La Havas au chant, André 3000 du groupe de rap Outkast à la flûte également, Jason Moran au piano. On y croise également quelques harpes et cordes bienvenues.
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MILTON NASCIMENTO & ESPERANZA SPALDING
‘Cais’ extrait de l’album “Milton + Esperanza”
Une réussite intergénérationnelle !
À ma gauche Milton Nascimento, 81 ans, chanteur et compositeur d’exception, véritable légende de la musique brésilienne. A ma droite, tout juste 40 ans et déjà couverte de nominations honorifiques, l’initiatrice du projet Esperanza Spalding, bassiste, chanteuse et compositrice. N’oublions pas qu’elle est aussi une mégafan du premier cité.
Les compositions mêlent leurs deux voies pour un résultat haut de gamme et très émouvant.
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MESHELL NDGEOCELLO
‘ASR’ extrait de l’album “The omnichord real book”
L’incroyable bassiste et chanteuse enregistre depuis quelques années sur le prestigieux label Blue Note. Son nom d’artiste pourrait se traduire par ‘Moi coquillage libre comme l’oiseau’ avec une touche de swahili, poétique non ?
Libre, elle l’est effectivement comme elle l’affirme dans ce nouveau projet qui mélange allègrement les genres de la soul, du funk et du jazz, le tout en lévitation quasi mystique.
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ORCHESTRE INCANDESCENT
‘The largest fire ever known’ extrait de l’album “Rare birds”
Sylvaine Hélary, flûtiste émérite, dirige cet orchestre hors des sentiers battus. Elle y mélange allègrement les timbres et les époques, mariant une viole de gambe à une guitare électrique, au sein d’un nonet comprenant cuivres et cordes.
Basées sur des poèmes d’Emily Dickinson, les compositions, dérivent harmonieusement, entre jazz et musique contemporaine, envolée d’énergie rock et rythme techno (sur un titre). On a pu avoir la chance de goûter sa prestation aux derniers rendez-vous de l’Erdre où elle a séduit le public (malgré la pluie).
Elle devrait sous peu prendre ses fonctions à la tête de l’Orchestre National de Jazz.
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